CANCIONCILLAS III
Más breve
Ne t’en vas pas de moi, á peine en arrivant,
frivole illusion de rêve, dense, intense fleur vivante.
Mon coeur hardi, pour être cueilli
est dur et audacieux...; mais tendre à la conquéte...
Mon coeur hardi á la dérive...
Ne t’en vas pas de moi, à peine en arrivant.
Si tu t’en vas de moi, si tu es partie...
à ton retour tu reviendras bien plus folâtre
et tu me trouveras folâtre en t’attendant...
1953
León de Greiff
Traduit par André van Wassenhove
Biblioteca Virtual Luis Ángel Arango: http://www.lablaa.org/blaavirtual/literatura/antolo/antol38.htm